Zone d'interdiction des armes sur la Reumannplatz : succès et nouvelles attaques au couteau !
Le ministre de l'Intérieur Karner fait l'éloge de la zone d'interdiction des armes sur la Reumannplatz à Favoriten, malgré les attaques au couteau qui se poursuivent.

Zone d'interdiction des armes sur la Reumannplatz : succès et nouvelles attaques au couteau !
Sur la Reumannplatz de Vienne, l'une des places les plus fréquentées du quartier de Favoriten, les panneaux indiquent une tempête - et pas seulement au sens météorologique. Le ministre de l'Intérieur Gerhard Karner (ÖVP) fait le point après plus d'un an de création d'une zone d'interdiction des armes et la qualifie de succès. Depuis son introduction en mars 2024, un total de 187 armes ont été saisies, dont 131 couteaux. Cependant, le bilan positif ne peut pas complètement masquer la réalité, car les incidents d’agression continuent de se multiplier.
Le 15 juillet 2025, la police a annoncé que cinq suspects avaient été identifiés qui avaient attaqué un passant avec une arme blanche. Tragiquement, deux courageux témoins qui voulaient aider ont également été blessés et ont dû être transportés à l'hôpital. De tels incidents soulèvent la question de l’efficacité réelle de l’interdiction des armes à feu, introduite il y a environ un an et demi.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes
La sécurité sur la Reumannplatz est menacée. Selon les statistiques, le nombre de jeunes suspects âgés de 14 à 21 ans à Vienne a même augmenté de 9 pour cent. En Autriche, en revanche, la délinquance juvénile a globalement diminué d'environ cinq pour cent. Cette évolution contradictoire accroît la pression sur les autorités pour qu’elles agissent.
Lors des actions clés menées ces derniers mois - par exemple mardi à Vienne-Favoriten - 2.470 signalements et 147 arrestations de mineurs ont été enregistrés. Malgré ces efforts, de plus en plus de rapports font état d'attaques au couteau et d'incidents violents dans la région, mettant en danger la sécurité des habitants et des passants.
Perspectives et mesures futures
Cependant, Karner reste optimiste et décrit la zone d'interdiction des armes comme un élément essentiel de la stratégie de lutte contre la criminalité chez les jeunes. Il a annoncé qu'il maintiendrait la pression de contrôle et étendrait régulièrement le cadre juridique de la zone d'interdiction des armes. La prolongation est actuellement valable jusqu’à fin septembre 2025.
Afin de lutter contre le problème croissant de la délinquance juvénile, un groupe de travail spécial a été créé en mars 2023. Son objectif principal est de prévenir l'augmentation alarmante des conflits violents entre les jeunes. La réaction rapide de la police et les contrôles intensifs visent à envoyer un signal et à transmettre un sentiment commun de sécurité.
Karner a également exprimé l'espoir qu'en mettant fin au regroupement familial, on puisse s'attendre à une évolution positive de la délinquance juvénile dans les années à venir. Mais les experts mettent en garde : les conditions sociales sont complexes et aucune solution simple n’est en vue. La situation sur la Reumannplatz reste tendue, surtout si l'on considère les récents incidents.
Même si la zone d'interdiction des armes a connu quelques succès, il reste encore un long chemin à parcourir avant que la sécurité sur la Reumannplatz ne s'améliore réellement. Les mois à venir seront cruciaux pour déterminer si les mesures peuvent produire leurs effets et dans quelle mesure elles sont acceptées par la population.
Dans l’ensemble, il est clair que malgré les efforts visant à renforcer la sécurité sur la Reumannplatz, des défis subsistent. Outre les succès statistiques, le sort personnel et la sécurité immédiate des personnes présentes sur place revêtent une importance capitale.
Pour plus d'informations sur le sujet, meinbezirk.at a bien résumé la situation actuelle. [la presse](https://www.diepresse.com/19904512/messerattacken-am-reumannplatz-karner-verteidigt- Waffenverbotszone) a également largement rendu compte des développements sur la Reumannplatz, tandis que la Kurier a pu fournir plus de détails sur la criminalité chez les jeunes.